Taux immobiliers 2026, quelles chances réelles de baisse ?

Parier sur une baisse des taux immobiliers en 2026 n’a rien d’illusoire. Les signaux du marché, tout comme les discours des banques centrales, laissent entrevoir un changement de cap. Après plusieurs années où les taux n’ont cessé de grimper, le vent tourne enfin. Les acheteurs guettent l’accalmie, les investisseurs se préparent : l’horizon semble s’éclaircir à mesure que l’inflation se stabilise et que les politiques monétaires s’assouplissent. Pour qui rêve de concrétiser un projet immobilier, l’espoir prend une consistance nouvelle.

La tendance actuelle des taux immobiliers

Le marché du crédit immobilier sort d’une longue période de hausse pour entrer dans une phase de stabilité. Cette pause laisse entrevoir une possible inversion de tendance, portée notamment par les récentes orientations de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Banque de France. La BCE table désormais sur une inflation de 1,9 % en 2026. Un chiffre qui change la donne et pourrait ouvrir la voie à une politique monétaire plus souple.

Les acteurs du marché

Les principaux courtiers et organismes de crédit scrutent l’évolution des taux et ajustent déjà leurs offres. Voici ce que proposent actuellement les trois grands du secteur :

  • MeilleurTaux annonce un taux moyen de 3 % pour 2025.
  • Cafpi signale une baisse de 0,25 % des taux BCE prévue le 30 janvier 2025.
  • Vousfinancer affiche 3 % sur 15 ans, 3,20 % sur 20 ans, et 3,40 % sur 25 ans.

Des experts comme Nassima Khiari du Groupe Empruntis anticipent une baisse de 5 à 10 points de base, tandis que Ludovic Huzieux d’Artémis Courtage envisage un taux autour de 3 % sur 20 ans pour les meilleurs profils. Des projections qui redonnent de l’air aux emprunteurs.

Influence des banques centrales

La Banque de France conserve un œil attentif sur l’accès au crédit. Cette vigilance, si elle freine parfois une chute trop rapide des taux, contribue aussi à ancrer le marché sur des bases plus solides. Quelques données-clés illustrent ce contexte financier :

Institution Projection
Banque Centrale Européenne Inflation à 1,9 % en 2026
Banque de France Politique vigilante sur l’octroi de crédit

Ces évolutions convergentes dessinent un scénario où la baisse des taux immobiliers en 2026 devient plausible, nourrissant les espoirs des futurs acheteurs.

Les facteurs influençant l’évolution des taux en 2026

Plusieurs leviers déterminent le cap des taux immobiliers à l’horizon 2026. Les décisions de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Banque de France restent déterminantes, car elles pilotent les taux directeurs. Une inflation prévue à 1,9 % par la BCE laisse supposer un soutien monétaire accru, tandis que la Banque de France maintient sa vigilance sur la distribution des crédits pour garantir une certaine stabilité.

Impact des politiques économiques

Les grandes orientations économiques mondiales, et notamment les mesures impulsées par des acteurs comme Donald Trump, peuvent également peser sur les taux. Par exemple, la mise en place de barrières douanières par l’ex-président américain a souvent eu des répercussions sur l’inflation mondiale. L’INSEE prévoit une inflation à 2 % en 2025, une donnée qui pourrait pousser les banques centrales à réajuster leur stratégie.

Évolution du marché immobilier

Les prix de l’immobilier et les modifications législatives autour du crédit sont également à surveiller. Une flambée des prix risque de restreindre l’accès au financement, tandis que des réformes favorables pourraient, au contraire, stimuler la demande.

Prévisions des experts

Les avis convergent : Maël Bernier (MeilleurTaux) et Caroline Arnould (Cafpi) tablent sur une baisse des taux à 3 % dès 2025. Julie Bachet (Vousfinancer) évoque des taux de 3 % sur 15 ans, 3,20 % sur 20 ans et 3,40 % sur 25 ans. Si ces prévisions se confirment, les conditions d’emprunt pourraient devenir nettement plus attractives en 2026.

Prévisions des taux immobiliers pour 2026

Les spécialistes du crédit immobilier s’accordent sur une baisse modérée des taux pour 2026. Maël Bernier (MeilleurTaux) prévoit un taux moyen de 3 % en 2025, tandis que Caroline Arnould (Cafpi) annonce un recul de 0,25 % des taux BCE dès janvier 2025.

Taux moyens prévus

Voici ce que projettent les principaux analystes du secteur pour l’année à venir :

  • Julie Bachet (Vousfinancer) anticipe des taux de 3 % sur 15 ans, 3,20 % sur 20 ans, et 3,40 % sur 25 ans.
  • Nassima Khiari (Groupe Empruntis) table sur une diminution de 5 à 10 points de base.
  • Pierre de Burhen (Groupe Empruntis) estime qu’un taux oscillant entre 2 % et 3 % serait synonyme d’équilibre pour le marché immobilier.

Perspectives des courtiers

Ludovic Huzieux (Artémis Courtage) vise 3 % sur 20 ans pour les meilleurs dossiers, pendant que Jean-Marc Vilon (Crédit Logement) parie sur une reprise progressive et solide du marché.

Ce consensus des professionnels du secteur annonce une fenêtre d’opportunité pour les emprunteurs en 2026, à condition que les prédictions se concrétisent.

taux immobilier

Impact potentiel sur les emprunteurs et le marché immobilier

Une baisse des taux ne se mesure pas seulement en pourcentage : elle modifie concrètement la capacité d’achat des ménages. Prenons Mei et Gaspard, un couple lillois gagnant chacun 4 500 euros par mois. Avec un taux de 3,33 % sur 25 ans, leur capacité d’emprunt plafonne à 259 179 euros. Si les taux descendent à 2,60 %, ils pourraient alors emprunter jusqu’à 280 821 euros. Cette différence de plus de 21 000 euros peut changer la donne, surtout sur des marchés tendus.

Conséquences sur le marché immobilier

Voici les principaux effets attendus d’une baisse des taux sur l’écosystème immobilier :

  • La demande devrait repartir à la hausse, rendant l’accès à la propriété plus réaliste pour de nombreux ménages.
  • La pression sur les prix pourrait se faire sentir : une demande supérieure favorise la stabilité, voire une progression des prix des biens.
  • Les conditions de financement pourraient s’assouplir, les banques, sous l’impulsion de la BCE et de la Banque de France, allégeant certains critères d’octroi.

La BCE table sur une inflation à 1,9 % en 2026, pendant que la Banque de France surveille de près la distribution du crédit. Ces deux forces continueront de façonner le paysage des taux et des financements.

Adaptabilité des emprunteurs

S’adapter aux nouvelles règles du jeu sera indispensable pour les futurs acquéreurs. Les conseils de courtiers tels qu’Artémis Courtage ou le Groupe Empruntis peuvent faire la différence au moment de constituer un dossier compétitif et de négocier un taux avantageux.

Si les taux immobiliers poursuivent leur repli en 2026, on pourrait bien voir une nouvelle vague de projets prendre forme, dans un marché qui retrouve son souffle. Reste à savoir qui saura saisir cette ouverture, et avec quelle rapidité le marché absorbera ce nouveau dynamisme.